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Reprod. Nutr. Dev.
Volume 41, Number 4, July-August 2001
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Page(s) | 333 - 347 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/rnd:2001135 |
Reprod. Nutr. Dev. 41 (2001) 333-347
Influence of feed intake during pregnancy and lactation on fat body reserve mobilisation, plasma leptin and reproductive function of primiparous lactating sows
Armelle Prunier, César A. Mejia Guadarrama, Jacques Mourot and Hélène QuesnelUnité Mixte de Recherches sur le Veau et le Porc, INRA, 35590 Saint-Gilles, France
(Received 17 April 2001; accepted 5 September 2001)
Abstract
From day 23 of pregnancy, 24 gilts received either a medium (M, n = 16) or a high
(H, n = 8) level of feeding calculated to meet 115% or 190% of energy for maintenance,
respectively. During lactation, all H sows were fed ad libitum (H-AL) whereas M sows were
fed either ad libitum (M-AL, n = 8) or were restricted (M-RE, n = 8) to the amount of feed
ingested by H-AL sows. Increased feed intake during pregnancy increased live weight,
backfat thickness, and estimated body lipid and protein on days 4 and 25 of lactation
(
P < 0.05). It also resulted in lower feed intake and higher lipid mobilisation during
lactation (
P < 0.05) without a detrimental influence on milk production. Activities of
malic enzyme and glucose-6-phosphate dehydrogenase from neck fat samples were higher in
H than M sows on day 4 (
P < 0.05). They decreased during lactation in H sows (
P < 0.05).
Mean diameter of adipocytes decreased during lactation in the 3 groups (
P < 0.05) but did
not differ between groups on days 4 and 25. Plasma leptin on days 4, 11, 18 and 25 was
higher in H than in M sows (
P < 0.05) but was not influenced by lactational feed intake.
Neither measured characteristics of gonadotrophin secretion on day 22, nor of ovarian
activity on day 26, were significantly influenced by the level of feeding during pregnancy
or lactation.
Résumé
Influence de la consommation d'aliment pendant la gestation et la lactation sur la
mobilisation des réserves adipeuses, le taux de leptine plasmatique et la fonction de
reproduction de truies primipares allaitantes.
à partir du 23e jour de gestation,
24 cochettes reçoivent un niveau alimentaire moyen (M, n = 16) ou élevé (H, n = 8)
destiné à couvrir respectivement 115 et 190 % des besoins énergétiques d'entretien.
Pendant la lactation, toutes les truies H sont nourries à volonté (H-AL) alors que les
truies M sont nourries à volonté (M-AL, n = 8) ou rationnées (M-RE, n = 8) de façon à
recevoir la même quantité d'aliment que celle consommée par les truies H. L'augmentation
de la consommation d'aliment en gestation permet un accroissement du poids vif, de
l'épaisseur de lard, du contenu en lipides et en protéines de la carcasse à 4 et 25
jours de lactation (
P < 0,05). Cela induit une réduction de la consommation d'aliment
en lactation et une augmentation de la mobilisation des réserves lipidiques (
P < 0,05)
sans diminution de la production laitière. Les activités de l'enzyme malique et de la
glucose-6-phosphate deshydrogénase mesurées dans du tissu gras prélevé au niveau du cou
sont plus élevées chez les truies H que chez les M, au jour 4 (
P < 0,05). Elles diminuent
pendant la lactation chez les truies H (
P < 0,05). Le diamètre moyen des adipocytes
diminue pendant la lactation dans les trois groupes (
P < 0,05) mais ne diffère pas
entre groupes aux jours 4 et 25 de lactation. La concentration de leptine plasmatique
mesurée aux jours 4, 11, 18 et 25 est plus élevée chez les truies H que M et n'est pas
influencée par le niveau alimentaire de lactation. Aucune des caractéristiques de la
sécrétion des hormones gonadotropes au jour 22 et de l'activité ovarienne 4 jours plus
tard n'est influencée significativement par le niveau alimentaire de gestation et de
lactation.
Key words: fat tissue / sow / pregnancy / lactation / gonadotrophin
Mots clés : tissu adipeux / truie / gestation / lactation / gonadotropine
Correspondence and reprints: Armelle Prunier
e-mail: prunier@st-gilles.rennes.inra.fr
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