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Reprod. Nutr. Dev.
Volume 40, Number 5, September-October 2000
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Page(s) | 421 - 430 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/rnd:2000109 |
DOI: 10.1051/rnd:2000109
Reprod. Nutr. Dev. 40 (2000) 421-430
Seasonal changes in ovulatory activity, plasma prolactin, and melatonin concentrations, in Mouflon (Ovis gmelini musimon) and Manchega (Ovis aries) ewes
Julián Santiago-Morenoa - Antonio López-Sebastiána - Antonio González-Bulnesa - Amelia Gómez-Bruneta - Philippe Chemineaub
aDpto. Reproducción Animal y Conservación de Recursos Zoogenéticos,
SGIT-INIA, avenida Puerta de Hierro km 5.9, 28040 Madrid, Spain
bINRA, Neuroendocrinologie Sexuelle,
Station de Physiologie de la Reproduction des Mammifères Domestiques, Nouzilly, France
(
Abstract:
Seasonal changes in ovulatory activity, plasma prolactin and melatonin concentrations were
monitored in a wild (Mouflon) and a domesticated (Manchega) breed of sheep, both
originating and living under similar latitudes (40
N). Mouflons express ovarian cycles
significantly later than Manchega ewes (October vs. July, P < 0.001); however, they
ended cycling one month later than Manchegas (April vs. March, P < 0.05). While prolactin
concentrations were high when Manchega ewes started to cycle, they were at their lowest
concentrations when Mouflons started cycling. Overall, mean prolactin concentrations were
higher (P < 0.001) in Mouflons than Manchegas throughout most of the year. Within the
limits of sampling frequency, the duration of melatonin secretion was similar in both
groups during the solstice and equinox periods; however, the amplitude was lower
(P < 0.01) in Mouflons than Manchegas during the solstice periods. The significant
breed differences in the seasonal hormonal changes may be attributed to a genetic
influence in the endocrine responses to the same photoperiodic cues.

Keywords:
Mouflon / sheep / breeding season / melatonin / prolactin
Résumé:
Variations saisonnières de l'activité ovulatoire, de la prolactine et de la mélatonine
plasmatiques chez la femelle Mouflon (Ovis gmelini musimon) et la brebis Manchega
(Ovis aries). Les variations saisonnières de l'activité ovulatoire et des concentrations
plasmatiques de prolactine et de mélatonine ont été suivies dans une race ovine sauvage
(Mouflon) et une race ovine domestique (Manchega), toutes deux originaires et élevées
sous la même latitude (40
N). Les Mouflons commencent leur activité cyclique
significativement plus tard que les Manchegas (octobre vs. juillet,
P < 0,001) ; cependant, elles terminent leur activité cyclique un mois plus tard
que les Manchegas (avril vs. mars, P < 0,05). Alors que les concentrations plasmatiques
de prolactine sont élevées quand les Manchegas commencent leur activité sexuelle, elles
sont à leurs minima quand les Mouflons débutent leurs ovulations. Tout au long de l'année,
les concentrations plasmatiques moyennes de prolactine sont plus élevées chez les
Mouflons que chez les Manchegas (P < 0,001). Avec la méthode de prélèvement utilisée,
la durée de sécrétion de mélatonine est identique entre les deux groupes aux solstices
et aux équinoxes ; toutefois l'amplitude de la sécrétion de mélatonine nocturne est plus
faible chez les Mouflons que chez les Manchegas aux deux solstices (P < 0,01). Les
différences significatives entre les deux groupes peuvent être attribuées à un effet du
patrimoine génétique, puisque toutes les femelles perçoivent le même environnement
photopériodique.

Mots clé :
Mouflon / ovin / saison sexuelle / ovulation / mélatonine / prolactine
Correspondence and reprints: Julián Santiago-Moreno
e-mail: moreno@inia.es
Copyright INRA, EDP Sciences