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Issue
Reprod. Nutr. Dev.
Volume 40, Number 4, July-August 2000
Page(s) 405 - 414
DOI https://doi.org/10.1051/rnd:2000108
DOI: 10.1051/rnd:2000108

Reprod. Nutr. Dev. 40 (2000) 405-414

Feed restriction in cyclic gilts: gonadotrophin-independent effects on follicular growth

Hélène Quesnel - Anne Pasquier - Anne-Marie Mounier - Armelle Prunier

Unité Mixte de Recherches sur le Veau et le Porc, Institut National de la Recherche Agronomique, 35590 Saint-Gilles, France

(Received 4 April 2000; accepted 17 July 2000)

Abstract:

Our objective was to determine whether changes in metabolic hormones, induced by feed restriction, can alter follicle distribution in swine ovaries through effects independent of LH pulsatility. In a factorial arrangement, 24 gilts were fed a high or a low level of dietary energy (240 or 80% of maintenance requirements) and given an antagonist of GnRH or saline between days 3 and 12 of the oestrous cycle. Serial blood samples were collected on day 12 and ovaries on day 13. Antagonist treatment, that blocked LH pulsatility, decreased the number of follicles larger than 2 mm and increased the number of follicles smaller than 1 mm. The feed restriction did not alter gonadotrophin secretion, decreased the number of follicles smaller than 1 mm and increased the number of 1- to 1.9-mm follicles. These findings indicate that feed restriction can alter the growth of small follicles independently of gonadotrophin levels.


Keywords: gilt / food restriction / oestrous cycle / gonadotrophin / ovarian development

Résumé:

Rationnement alimentaire chez la cochette cyclique : effets sur la croissance folliculaire ovarienne, indépendants des hormones gonadotropes. L'objectif de l'étude est de déterminer si l'altération des niveaux circulants des hormones impliquées dans le métabolisme des nutriments, induite par un rationnement alimentaire, peut modifier la distribution des follicules dans les ovaires de truies cycliques, par des effets indépendants des hormones gonadotropes. Du troisième au 12$^{\rm e}$ jour du cycle sexuel (J0 = début de l'\oestrus), 24 truies reçoivent un niveau d'alimentation haut ou bas (240 ou 80 % de leurs besoins énergétiques d'entretien) et un traitement par un antagoniste du GnRH ou par une solution saline, selon un schéma factoriel. Des prélèvements sériés de sang sont réalisés à J12 et les ovaires sont prélevés à J13. Le traitement par l'antagoniste du GnRH, qui bloque la pulsatilité de LH, diminue le nombre de follicules > 2 mm et augmente le nombre de follicules < 1 mm. Le rationnement alimentaire n'a pas d'effet significatif sur la sécrétion des hormones gonadotropes, diminue le nombre de follicules < 1 mm et augmente le nombre de follicules de 1 à 1,9 mm. Ces résultats montrent que le rationnement alimentaire peut altérer la croissance des follicules indépendamment d'effets sur les hormones gonadotropes.


Mots clé : truie / cycle sexuel / rationnement alimentaire / hormones gonadotropes / développement ovarien

Correspondence and reprints: Hélène Quesnel
e-mail: quesnel@st-gilles.rennes.inra.fr

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