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Reprod. Nutr. Dev.
Volume 41, Number 2, March-April 2001
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Page(s) | 173 - 179 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/rnd:2001120 |
Reprod. Nutr. Dev. 41 (2001) 173-179
Sexual dimorphism for growth in Muscovy ducks and changes in insulin-like growth factor I (IGF-I), growth hormone (GH) and triiodothyronine (T3) plasma levels
Elisabeth Baéza, John Williams, Daniel Guémené and Michel J. DuclosStation de Recherches Avicoles, Inra, 37380 Nouzilly, France
(Received 8 december 2000; accepted 12 February 2001)
Abstract
Muscovy ducks display marked sexual dimorphism for body weight. The aim of our
study was to analyse the possible relationships between this dimorphism and plasma
levels of T3, GH and IGF-I from hatch to 15 weeks of age. We found no significant
effect of sex or age on plasma T3 which remained relatively stable about 6 nML-1.
Plasma GH levels were highest (14-24 ng
mL-1) but highly variable during the first
four weeks in females and during the first seven weeks in males. Then, they decreased
and remained low (3-4 ng
mL-1) until the age of 15 weeks. A trend for higher GH
concentrations in males compared to females was observed across the experimental
period. The difference was maximum around 6-7 weeks of age. Plasma IGF-I levels
rose sharply between 2 and 3 weeks of age and remained high until 6-7 weeks of
age for the females and 13 weeks of age for the males then started to decrease. For
the whole experimental period, significantly higher IGF-I levels were measured in males.
The differences between sexes were significant between 7 and 12 weeks of age and at
14 weeks of age. The differences in circulating GH and IGF-I levels between sexes
suggest that the somatotrophic axis is implicated in Muscovy duck sexual dimorphism.
Résumé
Dimorphisme sexuel du canard de Barbarie et variation des concentrations
plasmatiques en IGF-I, GH et T3.
Le canard de Barbarie présente un dimorphisme sexuel
sur le poids vif assez prononcé. L'objectif de la présente étude était d'analyser les
relations éventuelles entre ce dimorphisme et les concentrations plasmatiques de T3, GH
et IGF-I depuis l'éclosion jusqu'à l'âge de 15 semaines. Aucun effet significatif du sexe
ou de l'âge n'est mis en évidence sur le taux circulant de T3 qui reste stable à environ
6 nML-1. Le taux circulant de GH est très élevé et très variable au cours des quatre
premières semaines chez les femelles et des sept premières semaines chez les mâles.
Il décroît ensuite pour atteindre 3-4 ng
mL-1 à partir de 9-10 semaines jusqu'à l'âge
de 15 semaines. Sur l'ensemble de la période expérimentale, les mâles présentent un taux
circulant de GH significativement plus élevé que les femelles. Cette différence est
maximale à l'âge de 6-7 semaines. La concentration plasmatique d'IGF-I s'accroît fortement
à partir de l'âge de 2-3 semaines et reste élevée jusqu'à l'âge de 6-7 semaines pour les
femelles et de 13 semaines pour les mâles. Puis, ce taux décroît avec l'âge. Sur
l'ensemble de la période expérimentale, les mâles présentent un taux circulant d'IGF-I
significativement plus élevé que les femelles. Les différences entre les deux sexes sont
significatives entre 7 et 12 semaines et à 14 semaines. Les différences de concentrations
plasmatiques en GH et IGF-I observées entre mâles et femelles suggèrent que l'axe
somatotrope est impliqué dans le dimorphisme sexuel du canard de Barbarie.
Key words: sex / dimorphism / GH / IGF-I / T3 / duck
Mots clés : sexe / dimorphisme / GH / IGF-I / T3 / canard
Correspondence and reprints: Elisabeth Baéza
e-mail: baeza@tours.inra.fr
© INRA, EDP Sciences 2001